Traiter

les traumatismes

Comprendre et traiter les traumatismes dus aux bombardements

Le terme “shell-shock” ou neurasthénie, est apparaît car les docteurs militaires croient que les symptômes sont causés par des lésions du système nerveux résultant de l’explosion d’obus. À mesure que las guerre continue et que les cas “d’obusite” augmentent, il devient clair que ce n’est pas le cas. Plusieurs patients n’ont aucune expérience de combat, ou n’ont jamais été exposés à des tires d’artillerie au moment du diagnostic.

"Il est devenu évident que les explosions d'obus ou autre événement qui cause l'antécédent immédiat de la maladie n'est que l'étincelle [...] pour laquelle le stress et la pression mentale de la guerre ont déjà préparé le terrain."

Les traitements physiques comme les électrochocs pour renvoyer les soldats au front le plus rapidement possible ont été favorisés. Concrètement, ces méthodes plus sévères sont plus efficaces pour renvoyer les hommes dans les tranchées; elles sont plus rapides et ont un effet immédiat sur les symptômes physiques, mais les nombre de soldats ayant rechuté une fois de retour au combat demeure inconnu.

"L'obusite" survient lorsque la réserve de force mentale d'un soldat se trouve épuisée. Les experts médicaux croient que la réserve de force mentale d'un individu peut être drainée par des situations de stress comme les combats intenses, les barrages d'artillerie, ou une présence prolongée dans les tranchées.

Nöel 1917 à l'hôpital spécial Granville - Buxton
decembre 1917
Musée canadien de la guerre
article CWM 19930003-607

Méthodes et visions opposées

W.H.R. Rivers

Portrait of William Halse Rivers Rivers par Maull & Fox, Date inconnue. La société royale article IM/Maull/003835
Un psychologue britannique, a servi en tant que capitaine au sein du Corps royal médical de l'armée. Favorisant une approche plus humaine au traitement, il développe un "remède par la parole" pour aider les soldats affectés à reconnaître leurs souvenirs refoulés de la guerre et à surmonter leur condition.

clarence b. farrar

Portrait of Clarence B. Farrar. Clarence B. Farrar (Fonds 1260), Archives de l'université de Toronto, article B1999-0011-002P-01
Le psychiatre en chef pour le Département du Rétablissement civil des soldats au Canada entre 1916 et 1923. Il affirme que les troubles de santé mentale, incluant "l'obusite", sont d'order biologique et génetique, et résultent d'un esprit faible.