CCGG exposition en ligne

Approvisionnement, réserves et préparation des repas

Jusqu’à la fin 1915, on ne fournit pas de rations chaudes aux soldats, et ils doivent se débrouiller avec des réchauds portatifs, ou «tommy cookers», des réchauds de tranchées peu fiables et inefficaces. Des cuisines temporaires sont installées derrière les lignes de front, et des escouades sont chargées d’acheminer les rations jusqu’aux tranchées. Cependant, une fois les rations arrivées à destination, elles sont bien souvent froides.

Image: Réchaud portatif. Collection CCGG.

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Gérer les ressources

L’équipement et les provisions, de la nourriture aux munitions, sont amenés d’Angleterre par train, acheminés de l’autre côté de la Manche, puis jusqu’aux champs de bataille. Les chemins de fer et dépôts centraux sont situés environ 10 à 15 miles derrière les lignes de front; les cuisines temporaires et dépôts divisionnaires se trouvent à environ 7 miles des tranchées en première ligne. Les différentes étapes de la chaîne de ravitaillement doivent donc être complétées par des trains légers, des camions, des chariots tirés par des chevaux, et par des hommes à pied transportant nourriture et munitions. Les expéditions jusqu’aux tranchées se font la nuit afin d’éviter d’attirer l’attention de l’ennemi.

Image: “Transport in line to load up. 1st Divisional Train (Cdn. Army Service Corps). July, 1916.” Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA-000270

Alors que les troupes dans les tranchées se contentent de rations de biscuits secs et de viande en conserve ou ragoût maconochie, il n’est pas rare que les officiers, particulièrement à l’arrière des lignes, se voient offrir un meilleur menu. Dans un reflet de la structure sociale de la société civile au sein de l’armée, les différences de classes sont visibles dans les rations fournies aux militaires alors que les officiers déboursent une certaine portion de leur salaire pour de meilleures provisions et prennent leurs repas à part des troupes.

Image: “Officers dining at home estaminet, a type of cafe/bar run by women to provide income during the conflict. Possibly located at Mericout-l’-Abbe, in the Somme Department (region).” Collection CCGG, 2016.3.1.1-40

Image: “78th Bn. men leaving Y.M.C.A. Dugout near front line. September, 1917.” Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/O-1982

Le saviez-vous ?

Les soldats peuvent aussi obtenir de la nourriture dans les marchés locaux derrière les lignes de front, ainsi que des cantines militaires opérées par des bénévoles du Y.M.C.A. Ces cantines offrent entre autres des confitures, des conserves, et du chocolat.

Des boulangeries de campagne sont installées à travers la France et l’Angleterre afin d’approvisionner en pain les différentes divisions. Toutefois, comme elles se trouvent loin des champs de bataille, le pain est souvent rassis lorsqu’il est distribué dans les tranchées.

Approvisionnement, réserves et préparation des repas

Jusqu’à la fin 1915, on ne fournit pas de rations chaudes aux soldats, et ils doivent se débrouiller avec des réchauds portatifs, ou «tommy cookers», des réchauds de tranchées peu fiables et inefficaces. Des cuisines temporaires sont installées derrière les lignes de front, et des escouades sont chargées d’acheminer les rations jusqu’aux tranchées. Cependant, une fois les rations arrivées à destination, elles sont bien souvent froides.

Image: Réchaud portatif. Collection CCGG.

Gérer les ressources

L’équipement et les provisions, de la nourriture aux munitions, sont amenés d’Angleterre par train, acheminés de l’autre côté de la Manche, puis jusqu’aux champs de bataille. Les chemins de fer et dépôts centraux sont situés environ 10 à 15 miles derrière les lignes de front; les cuisines temporaires et dépôts divisionnaires se trouvent à environ 7 miles des tranchées en première ligne. Les différentes étapes de la chaîne de ravitaillement doivent donc être complétées par des trains légers, des camions, des chariots tirés par des chevaux, et par des hommes à pied transportant nourriture et munitions. Les expéditions jusqu’aux tranchées se font la nuit afin d’éviter d’attirer l’attention de l’ennemi.

Image: “Transport in line to load up. 1st Divisional Train (Cdn. Army Service Corps). July, 1916.” Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA-000270

Alors que les troupes dans les tranchées se contentent de rations de biscuits secs et de viande en conserve ou ragoût maconochie, il n’est pas rare que les officiers, particulièrement à l’arrière des lignes, se voient offrir un meilleur menu. Dans un reflet de la structure sociale de la société civile au sein de l’armée, les différences de classes sont visibles dans les rations fournies aux militaires alors que les officiers déboursent une certaine portion de leur salaire pour de meilleures provisions et prennent leurs repas à part des troupes.

Image: “Officers dining at home estaminet, a type of cafe/bar run by women to provide income during the conflict. Possibly located at Mericout-l’-Abbe, in the Somme Department (region).” Collection CCGG, 2016.3.1.1-40

Image: “78th Bn. men leaving Y.M.C.A. Dugout near front line. September, 1917.” Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/O-1982

Le saviez-vous ?

Les soldats peuvent aussi obtenir de la nourriture dans les marchés locaux derrière les lignes de front, ainsi que des cantines militaires opérées par des bénévoles du Y.M.C.A. Ces cantines offrent entre autres des confitures, des conserves, et du chocolat.

Des boulangeries de campagne sont installées à travers la France et l’Angleterre afin d’approvisionner en pain les différentes divisions. Toutefois, comme elles se trouvent loin des champs de bataille, le pain est souvent rassis lorsqu’il est distribué dans les tranchées.

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