« Nous étions revenus avec l'idée de recommencer où nous nous étions arrêtés et de continuer à partir de là. Malheureusement, l'endroit que nous avions quitté n'était plus là désormais. Nous étions dans un nouveau Canada, que l'on ne connaissait pas, et on ne savait pas si l'on aimait ça ou pas. »
Norman James, vétéran
En 1919, le gouvernement canadien met en place de nombreux services pour faciliter le retour des anciens combattants au pays: le Canada offre de meilleures pensions, formations, traitements médicaux et subventions destinés aux vétérans que n’importe quel autre pays impliqué dans la Première Guerre mondiale.
Malgré ce programme ambitieux, le retour des soldats dans un pays endetté, où les emplois sont rares et la grippe espagnole frappe de plein fouet, ne se fait pas aisément. Après tous leurs sacrifices, plusieurs vétérans considèrent qu’ils méritent une meilleure protection du gouvernement, ce qu’ils revendiquent durant la période de l’entre-deux-guerres.
Les pensions varient en fonction du type de blessure, du grade de l’ancien combattant et du nombre de personnes à sa charge. Aujourd’hui, une pension annuelle de 480 $ équivaudrait à un peu plus de 6 400 $.
Archives de la ville de Toronto
Famille William James (Fonds 1244)
Article 902